Devenir la capitale après la Confédération
Il y a 150 à 100 ans
La veille du Nouvel An 1857, la reine Victoria a annoncé son choix d’Ottawa comme nouvelle capitale de la province du Canada. Il s’agissait d’un choix remarquable dans la mesure où, huit ans plus tôt, en 1849, de violentes émeutes ont éclaté à Ottawa (alors appelée Bytown) en protestation contre la visite imminente du gouverneur général de la province du Canada, Lord Elgin.
Et pourtant, c’est ce même gouverneur général, Lord Elgin, qui visitera finalement Bytown quatre ans plus tard, en 1853, et recommandera Bytown (bientôt appelé Ottawa) comme nouvelle capitale… passant en seulement quelques années d’une ville forestière difficile à nouvelle capitale nationale.
Alors que les Européens prospéraient, la perte des terres autochtones atteignait un niveau sans précédent…
Dans les années 1830, après la fin de la construction du canal Rideau, Bytown acquiert la notoriété d’une ville forestière tumultueuse, marquée par la violence et le désordre. L’hostilité entre catholiques et protestants, ainsi qu’entre anglophones et francophones est bien documentée. Des gangs d’Irlandais catholiques, surnommés les « Shiners », ont semé la terreur parmi les habitants de Bytown pendant presque une décennie. La violence et la terreur omniprésentes ont fait dire à un prêtre catholique : « Il n’y a pas de Dieu à Bytown ».
1822 — 1840 :
Malgré leur contribution importante aux côtés des Britanniques pendant la guerre de 1812, notamment lors de la bataille de Châteauguay, les guerriers algonquins sont confrontés à la perte continue de leurs terres en raison de la vente de terres individuelles et de l’afflux d’immigrants britanniques dans la vallée. La situation empire en 1822 lorsque les Britanniques convainquent les Mississauga, près de Kingston sur le lac Ontario, de vendre une grande partie des terres traditionnelles algonquines restantes dans la vallée de l’Outaouais. Une fois de plus, les Algonquins sont exclus des négociations et ne reçoivent aucune compensation, bien qu’ils n’aient jamais renoncé à leurs droits sur la région.
Dans les années 1840, plus de terres autochtones ont été perdues lorsque les intérêts forestiers se sont étendus à la haute vallée de l’Outaouais. Des mesures législatives prises en 1850, associées à des acquisitions de terres par le gouvernement canadien, ont abouti à la création de neuf réserves au Québec. Une autre réserve, fondée en 1873 à Golden Lake (aujourd’hui Pikwàkanagàn), a été désignée pour l’utilisation et l’occupation par les Algonquins en Ontario. Cependant, ces réserves ne sauvegardent qu’une petite partie du territoire d’origine des Algonquins.
En 1848, des émeutes éclatent lorsque les tories, furieux de la décision de Lord Elgin d’accorder la sanction royale à un projet de loi indemnisant les citoyens du Bas-Canada pour les pertes subies lors de la rébellion de 1837-1838, quelle que soit leur allégeance, mettent le feu aux bâtiments du Parlement à Montréal. Cet acte destructeur est à l’origine de la recherche d’une nouvelle capitale permanente pour la province du Canada.
En 1849, les tories, principalement constitués de la classe supérieure protestante anglophone, étendent leur rébellion à Bytown en apprenant la visite imminente de Lord Elgin. L’émeute du « Stony Monday » éclate lorsque des centaines de partisans armés des torys se rassemblent au marché By, où des réformistes, principalement des Irlandais et des Canadiens français catholiques de la classe ouvrière, s’étaient réunis pour organiser une réception en l’honneur de Lord Elgin.
Ce qui commença par des altercations verbales et des attaques à l’aide de bâtons et de pierres dégénéra en utilisation d’armes à feu, faisant au moins un mort. Les troubles se sont poursuivis tout au long de la semaine, atteignant leur paroxysme lors d’un affrontement impliquant des centaines d’individus armés des deux factions sur le pont des Sapeurs, qui sépare la Haute-Ville et la Basse-Ville d’Ottawa. Suite au chaos et à la violence, la visite de Lord Elgin à Bytown est annulée.
1853 : La visite de Lord Elgin à Bytown a finalement lieu. Témoin d’une réconciliation importante au sein de la population, le gouverneur général est tellement impressionné par l’unité retrouvée des habitants qu’il recommande que Bytown soit choisie comme nouvelle capitale de la province du Canada. Jour de l’an 1855 : Bytown obtient officiellement le statut de ville et change de nom pour celui d’Ottawa — un effort délibéré pour se distancier du passé tumultueux de la ville. (La semaine précédente, le chemin de fer Bytown & Prescott a été inauguré, reliant Bytown à d’autres centres importants, une mesure cruciale pour s’assurer que Bytown/Ottawa répondait à tous les critères pour devenir la nouvelle capitale.)
Lors de la veille du Nouvel An 1857, une lettre est envoyée au gouverneur général de la province du Canada, proclamant qu’Ottawa a la faveur de la reine Victoria comme nouvelle capitale. Ce choix suscite l’étonnement et l’incrédulité dans tout le Canada. Ce n’est qu’en 1859 que la législature ratifie officiellement Ottawa comme nouvelle capitale, malgré les protestations des représentants de Montréal, Québec, Kingston, Toronto et Hamilton. Toutefois, cette désignation ne confère à Ottawa que le statut de capitale de la « Province du Canada », une union des anciennes provinces du Haut-Canada et du Bas-Canada (les parties méridionales de l’Ontario et du Québec d’aujourd’hui).
Ce n’est qu’en 1864 que les « Pères de la Confédération » se réunissent, jetant les bases de la création du « Dominion du Canada », qui allait finalement s’étendre sur tout le continent. À mesure que la construction des édifices du Parlement d’Ottawa progressait, il devenait de plus en plus logique qu’Ottawa soit désignée comme capitale du nouveau Dominion du Canada.
À la fin des années 1800, les Algonquins du sud-est de l’Ontario ont entamé des négociations infructueuses avec les représentants du gouvernement, sans parvenir à résoudre leurs revendications territoriales et leurs demandes de protection. À cette époque, les Algonquins ont été contraints d’abandonner leur mode de vie nomade, certains d’entre eux s’installant dans la réserve de Golden Lake, dans le canton de Algona. Entre-temps, de nombreux autres « bandes » ou groupes familiaux sont restés dispersés dans la vallée de l’Outaouais, s’efforçant de subvenir à leurs besoins par la chasse et le piégeage. Ces autochtones, non reconnus par le ministère des Affaires indiennes, demeurent sans statut. Au fur et à mesure que les terres et les ressources s’amenuisent, nombre d’entre eux finissent par s’assimiler à la population des colons, même s’ils s’efforcent de préserver leur héritage culturel.
L’empiétement des sociétés forestières, qui ont reçu des subventions pour exploiter de vastes étendues de terres non encore arpentées en vue d’une colonisation, a joué un rôle important dans le déplacement des peuples autochtones de leurs territoires. Lors de l’arpentage des limites forestières, les terres étaient classées et attribuées à ces sociétés forestières. Pour les Algonquins résidant dans des régions reculées, la question de l’établissement de squatters forestiers sur leurs terres s’est avérée extrêmement difficile. La gestion des forêts relève de la compétence du gouvernement du Haut-Canada jusqu’en 1867, date à laquelle elle est transférée au gouvernement provincial à Toronto. Cependant, les gouvernements provinciaux n’ont pas l’autorité officielle pour intervenir dans les affaires autochtones, tandis que le gouvernement fédéral n’a aucune compétence sur les activités d’exploitation forestière dans une région donnée.
L’arrivée d’importants groupes d’hommes eurocanadiens établissant des cabanes et des camps de travail a souvent été la première preuve tangible pour les communautés autochtones que leurs droits fonciers n’étaient pas respectés ou reconnus par les autorités gouvernementales.
Étant donné que les terres bordant les cours d’eau font partie intégrante du mode de vie des Algonquins, l’arpentage des limites de la coupe de bois pose un défi direct aux activités du peuple algonquin, qui dépend de ces cours d’eau pour le transport, la communication et la subsistance. Pendant l’automne et l’hiver, les zones de coupe de bois étaient animées par des centaines de bûcherons occupant des cabanes, tandis qu’au printemps, les ruisseaux et les rivières étaient remplis de billes de bois destinées à la ville de Québec via la rivière des Outaouais.
Les pratiques coloniales de cartographie et de délimitation des frontières sur papier ont effectivement contraint les peuples autochtones à s’installer dans des lieux déterminés, sans tenir compte de leur besoin d’un mode de vie nomade pour s’épanouir et sans reconnaître leur présence de longue date sur le territoire. Ces processus de cartographie ou de recartographie des terres ont facilité la progression de l’implantation coloniale dans les territoires autochtones, car les levés décrivaient les terres comme étant vacantes. Par conséquent, le processus d’assignation forcée des peuples autochtones à des lieux fixes les a essentiellement éloignés de leurs terres ancestrales.
Liens additionnels:
https://todayinottawashistory.wordpress.com/2015/03/28/stony-monday-riot-2
https://todayinottawashistory.wordpress.com/2014/08/21/queen-victoria-chooses-ottawa
« Sweet Simone »
Lorsqu’une tulipe porte le nom de « Sweet Simone », on peut être sûr qu’elle est tout sauf ordinaire. Les fleurs se déploient de la couleur crème avec un bord croustillant rose-rouge à une transformation progressive en blanc ivoire avec des bords roses frangés. D’une hauteur remarquable de 45 cm, quelques tiges de Sweet Simone constituent un bouquet splendide. Vous pouvez également la laisser pousser dans le jardin et profiter de sa beauté !
« Coldplay »
D’abondantes fleurs blanches ornées de stries rouges présentent un charmant motif de « couleur brisée » dans « Coldplay ». Les pétales souples sont accentués par une frange substantielle et profonde, ce qui donne un aspect magnifiquement stylisé aux bordures et aux bouquets. Cette variété durable, « Coldplay », est connue pour sa facilité de culture et sa tolérance à différents types de sols.
« Yumie No »
La tulipe « Yume no Murasaki » est une tulipe à fleurs de lys pourpre, résistante et durable. D’abord cannelée, sa forme gracieuse se transforme au fur et à mesure que ses pétales longs et minces s’arquent et s’étalent vers l’extérieur lorsqu’elle s’ouvre en grand. Par temps ensoleillé, les pétales d’un pourpre éclatant se déploient pour former un contraste saisissant avec la base d’un blanc pur et les étamines d’un jaune éclatant.
« Louvre »
Les pétales aux couleurs vives de la tulipe « Louvre » se transforment progressivement en bords frangés et givrés, formant un chef-d’œuvre vivant et dynamique. La base de chaque fleur présente une touche de bleu. Reconnues comme des tulipes « crispa », les tulipes frangées se caractérisent par des franges délicatement découpées le long des bords des pétales de la fleur. Si vous êtes à la recherche d’une plante à massif étonnante et unique, votre quête s’achève avec cette variété exquise.
« Flaming Club »
La tulipe tardive simple « Flaming Club » présente cinq fleurs ou plus par tige, chaque pétale étant orné de nuances uniques de fuchsia, de rouge baie et de blanc. La diversité des couleurs rend chaque fleur unique. La plantation de chaque bulbe promet la croissance d’un superbe bouquet de tulipes pour votre plaisir.